Destinations
Aventures automnales
Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.
7 films d’aventure pour journées pluvieuses
L’automne est propice au cocooning, synonyme de visionnage en rafale de bons films. En voici sept qui vous mettront en appétit en attendant le retour du temps doux.
Wild (2014)
Non, ce ne sont pas tous les marcheurs au long cours qui traînent un boulet existentiel lors de leurs pérégrinations sur les sentiers de longue randonnée, comme le fait Cheryl Strayed dans ce road movie cathartique. Pourtant, l’histoire de cette jeune femme endeuillée qui a le cœur brisé touche à quelque chose d’universel: la nécessité de se confronter à soi-même, à ses propres limites, pour mieux se retrouver. De manière plus terre à terre, le film met en scène le Pacific Crest Trail, qui n’est pas, si on peut dire, d’une laideur choquante…
The Barkley Marathons: The Race That Eats Its Young (2014)
Tous les ans, 40 ultramarathoniens choisis au hasard convergent vers le parc Frozen Head, au Tennessee, pour y disputer la «course la plus secrète du monde»: la Barkley Marathons. Leur but: parcourir cinq boucles d’un circuit d’environ 160 km, le tout en moins de 60 heures. Ce documentaire retrace l’édition 2012, une année particulièrement faste puisque trois participants l’ont terminée. Certaines années, aucun n’y parvient, c’est tout dire! En outre, on y découvre Lazarus Lake, l’étrange mais néanmoins attachant organisateur de la Barkley.
North of the Sun (2012)
Certains surfeurs sont prêts à tout par amour pour les belles vagues. C’est le cas de Inge Wegge et Jørn Ranum, deux vingtenaires qui ont décidé de vivre pendant neuf mois en autonomie au large de la côte nord de la Norvège. Dans ce documentaire aux accents impressionnistes, on les voit construire une cabane avec des matériaux qui s’échouent sur le rivage de leur coin de paradis, puis manger de la nourriture abandonnée par des épiceries. Mais, surtout, chevaucher des lames monstrueuses en plein hiver, avec le sourire accroché au visage. Remuant.
MAMIL: Middle-Aged Men in Lycra (2017)
Ce documentaire australien met en vedette des MAMILS, ou Middle-Aged Men in Lycra, des hommes d’âge mûr qui se drapent de vêtements de vélo en Lycra qui exposent tout, mais vraiment tout, de leur anatomie parfois ingrate. Un brin caustique, le film parvient cependant à nous faire comprendre ce qui pousse ces cyclistes, de plus en plus nombreux, à enfourcher leur bécane pour pédaler en direction… de nulle part. Cela a à voir avec la recherche d’émotions fortes, le goût du luxe, la franche camaraderie. Et la peur de la Faucheuse
Valley Uprising (2014)
La vallée de Yosemite est au monde de l’escalade ce que l’Alpe d’Huez est à celui du cyclisme: un lieu mythique où s’est écrite la légende du sport en question. Ce documentaire retrace 50 ans d’histoire de grimpe dans le parc national de Yosemite, sur fond d’évolution de la société étatsunienne, du mouvement hippie en passant par la vague disco des années 1980. Au travers les exploits de pionniers tels que Jim Bridwell, Lynn Hill et Dean Potter, on devine les luttes qui ont divisé les Américains durant la seconde moitié du XXe siècle. Une leçon d’histoire sur fond de plein air, en somme.
127 heures (2010)
Visionner ce film, c’est se condamner à toujours avoir avec soi un couteau – et un téléphone satellite! – lorsqu’on part à l’aventure. Le film 127 heures est basé sur l’autobiographie d’Aron Ralston, 27 ans, qui se retrouve coincé au fond d’une faille isolée de l’Utah à cause d’une bête malchance. S’ensuivent cinq jours cauchemardesques au terme desquels le randonneur épuise ses espoirs d’être retrouvé… et se contraint à un choix déchirant, littéralement. Une œuvre angoissante, qui nous prend aux tripes dès les premières minutes pour ne plus jamais nous lâcher.
55 Hours in Mexico (2015)
«Un hommage à l’athlète du dimanche», souligne le sous-titre de ce court documentaire. Et quel hommage! On y suit Karl, Joey et Thomas, trois amis américains qui se lancent le défi de grimper le pic d’Orizaba, au Mexique, puis de le descendre à skis, le tout au cours d’une seule fin de semaine. L’aventure ponctuée de péripéties débute à l’aéroport international de Denver le vendredi et s’y conclut 55 heures plus tard. De quoi guérir sa phobie du lundi… ou non.
AURAIENT PU FIGURER AUSSI DANS CE PALMARÈS:
Eclipse (2015)
Gun Runners (2015)
Pantani: The Accidental Death of a Cyclist (2014)