Ces sept Québécoises domptent les rapides
Si vous pensez que le rafting est une activité vaguement extrême pendant laquelle pagayer est optionnel, détrompez-vous. Ces sept femmes dans la vingtaine de la région de Québec prennent environ 40 minutes pour dévaler ce que les néophytes font en plus de trois heures!
En fait, elles bravent les rapides tumultueux – dont ceux de Stoneham-et-Tewksberry — avec tant d’efficacité qu’elles représenteront le Canada lors des prochains Championnats du monde de rafting, qui auront lieu du 2 au 9 octobre au Japon. Les Québécoises y prendront part à quatre épreuves, soit le sprint, les confrontations, le slalom et la descente.
Contrairement aux Japonaises et à plusieurs autres équipes nationales, les représentantes de l’unifolié sont laissées à elle-même pour financer leurs conquêtes sportives. Leur sport, elle le pratique donc par passion et par désir de représenter dignement leur sport.
L’équipage du Québec est par ailleurs assuré de retourner aux Championnats du monde en 2018, en Argentine, en vertu d’une (autre) éclatante victoire aux Championnats canadiens, le printemps dernier.