Les Québécois font plus de glamping, même s’ils sont moins nombreux à camper
Comment se porte la pratique du camping au Québec? Très bien, conclut une étude que Camping Québec, l’Association des terrains de camping du Québec, a récemment rendue publique, même si des bémols doivent y être apportés.
Les bonnes nouvelles d’abord. En 2016, l’industrie du camping a engendré près de 1,1 milliard de dollars de retombées économiques au Québec, où 13 500 personnes y œuvrent. Par comparaison, le vélo, un autre « gros » joueur au Québec, y a généré des dépenses de 1,2 milliard en 2015, selon la plus récente édition de l'État du vélo au Québec.
En outre, on apprend dans cette étude que la pratique du prêt-à-camper a augmenté dans les dernières années. En 2016, 10 % des Québécois ont opté pour du glamping. C’est 6 % qu’en 2012, lors du dernier exercice du genre mené par Camping Québec.
Au rayon des moins bonnes nouvelles, on constate une baisse de 5% de la pratique de camping des Québécois. Si 25 % d’entre eux ont rapporté l’avoir pratiqué dans les douze derniers mois en 2012, ce pourcentage a chuté à 20 % quatre ans plus tard, en 2012. Autrement dit : c'est maintenant 1 Québécois sur 5, au lieu de 1 sur 4, qui campe au moins une fois par année.
Actuellement, le Québec compte 916 terrains de camping et près de 120 000 emplacements pour s'y poser.