Présenté par Tourisme Gaspésie
Destinations

Aventures automnales

Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.

Trois questions à Pierre Gaudreault

Les parcs régionaux québécois ont le vent dans les voiles. Leur achalandage a augmenté de 28 % entre 2019 et 2021 et leurs revenus ont augmenté du même pourcentage, mais en une seule année, en raison de la bonification de l’offre d’hébergement et de la multiplication des activités. Nous discutons de leur avenir avec Pierre Gaudreault, directeur général de l’Association des parcs régionaux du Québec (PaRQ).

Comment expliquer l’engouement pour les parcs régionaux ?

Leur succès repose sur leur double vocation. Leur mission consiste autant à desservir la clientèle locale, pour du plein air de proximité, qu’à devenir des destinations touristiques. Dans les dernières années, beaucoup d’investissements ont été faits dans ces territoires, les rendant plus attractifs, et le virage numérique facilite les réservations en ligne. Avec les investissements à venir (11 millions de dollars), on entre dans une phase de consolidation de l’offre.

Quels sont les défis auxquels font face les parcs ?

Comme toutes les entreprises du Québec, les parcs régionaux conjuguent avec la pénurie de main-d’œuvre. En moyenne, cinq postes saisonniers sont à combler par parc, ce qui crée un déséquilibre entre la montée de l’achalandage et notre capacité d’accueil. Le virage développement durable présente un autre défi important. Énergie solaire, compostage, bornes de recharge, etc. ; les parcs et leurs visiteurs veulent réduire leur empreinte environnementale.

Craint-on une baisse d’intérêt en cette ère post-pandémie ?

Je ne crois pas que l’achalandage va diminuer. Il devrait plutôt se stabiliser. La démocratisation des activités devrait maintenir l’intérêt pour le plein air. Par exemple, les parcours de via ferrata facilitent la pratique d’une certaine forme d’escalade. La hausse du prix de l’essence devrait aussi contribuer à mousser notre attractivité, car les gens seront moins enclins à faire de longues distances en voiture aux États-Unis. Les gens veulent réduire leurs déplacements et s’ancrer plus longtemps dans un lieu.