PRÉSENTÉ PAR TOURISME NUNAVIK
Dès les premiers jours de septembre, la toundra du Nunavik s’embrase elle aussi de couleurs chaudes. Un spectacle haut en couleurs à ne pas manquer !
Si l’automne offre un spectacle sans pareil quand il empourpre les feuillages de la Belle Province, qu’en est-il des couleurs sous des latitudes pauvres en couvert forestier ? Avec ses paysages de toundra et de taïga, le Nunavik n’a pas à rougir de son « été des Indiens ». Ou plutôt, oui : le territoire des Inuit, sis aux confins nordiques du Québec, rougit bel et bien lui aussi, et ce dès les premiers jours de septembre, s’embrasant de couleurs chaudes, sur terre comme au ciel. Une visite au Nunavik est alors l’occasion d’observer sa végétation, sa faune et ses panoramas infinis sous un œil différent, peu avant qu’un monde de neige et de glace ne prenne ses droits sur l’immense étendue nordique. Une fois le brasier du coucher de soleil éteint, la nuit venue, le ciel se transforme en impressionnant théâtre en plein air, mettant en vedette le prodigieux ballet des aurores boréales, un spectacle haut en couleurs à ne pas manquer !
Une toundra parée de trésors
L’été nordique, touchant déjà à sa fin dès la mi-août, laisse place à l’arrière-saison bien avant l’équinoxe d’automne. Au Nord du 55eparallèle, ce dernier débarque donc avant son temps et, avec sa venue hâtive, assaisonne les terres du Grand Nord du Québec de mille et une baies sauvages, qui sont les premières à venir colorer cette toile de fond immense qu’est le Nunavik. Ses habitants, les Inuit, surtout les femmes, parcourent alors la toundra de part et d’autre pour recueillir ces trésors étalés au grand jour, dont tous se régaleront jusqu’à l’arrivée des premières neiges en octobre.
De la camarine noire omniprésente, appelée paurngaqen inuktitut ; aux variétés de bleuets qui poussent autant dans de petits bosquets qu’à ras le sol, désignés comme kigutanginnaq au Nunavik ; en passant par les airelles rouges, une espèce de petite canneberge aux propriétés médicinales bien appréciée des Inuit qui l’ont baptisée kimminaq ; il y en a pour tous les goûts.
Mais le petit fruit le plus prisé, qui est aussi le tout premier à venir orner la toundra de ses couleurs orangées, est sans conteste la plaquebière ou, en bon Québécois, la chicouté, aussi connue des Inuit sous le nom d’aqpik. Ne poussant qu’en sol humide, souvent au cœur de marécages, les fervents de cette délicieuse baie doivent donc plus souvent qu’autrement braver les moustiques qui y prolifèrent aussi pour en récolter ce précieux butin.
À parcourir la toundra ainsi parée d’or, on peut également y découvrir d’autres joyaux de la nature, tels des bois de caribou ou un crâne de bœuf musqué, qui, ayant blanchi sous le soleil de minuit tout l’été, se distinguent en évoquant un passé lourd de contraste.
Pleins feux sur le royaume des cieux
Alors que l’été nordique tire sa révérence, le soir reprend peu à peu ses droits sur le jour. Mais le soleil n’a pas dit son dernier mot, s’attardant toujours un peu à l’horizon, le temps d’une ultime représentation haute en couleurs. C’est ainsi qu’au crépuscule, avant d’aller se coucher pour la nuit, l’astre du jour vient embraser les cieux du Nunavik dans une véritable flambée des couleurs. Un soleil décadent irradie le ciel de la chaleur de ses derniers rayons. De son coup de pinceau de maître, il laisse derrière lui un chef d’œuvre qu’il se vaut de contempler en toute quiétude, alors que l’inuksuk, cet homme de pierre, monte la garde.
Et lorsque le rideau de feu tombe avec la nuit, c’est au tour des aurores boréales de venir épater la galerie de leur prodigieux ballet sur ce théâtre en plein air qu’est le Nunavik, où on trouve toujours des places aux premières loges pour cet incroyable spectacle.
Pour planifier un voyage à votre mesure au Nunavik et ainsi assister à ce spectacle aux premières loges, contactez :
Aventures Inuit
514 457-3319 ou 1-855-657-3319 sans frais (Canada et É-U)
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