La SÉPAQ flirte avec le vélo de montagne

La Société des établissements de plein air du Québec annonce ce projet-pilote alors que l'on constate une hausse de popularité du vélo cramponné partout au Québec.

C’est la première fois que la société d’État aménage un réseau de sentiers réservé spécifiquement au vélo de montagne — et au fat bike, dès l’hiver prochain — dans l’un de ses établissements.

Cohabitation

Le parc national du Mont-Orford a été choisi en raison de la grosseur de son bassin démographique adjacent, du potentiel de son territoire et de l’enthousiasme de la population estrienne à l’égard du vélo de montagne.

L’augmentation du volume de randonneurs et de cyclistes n’est cependant pas inconnue à cette décision, souligne la SÉPAQ par voie de courriel.

« Nous sommes victimes de notre succès! La cohabitation se passe bien […] Nous souhaitons dédier des sentiers afin de faire vivre une belle expérience de randonnée à chacune de nos clientèles », écrit Mélanie Pageau, conseillère en communication.

Deux secteurs

Deux secteurs du parc national, tous deux près du Centre de découverte et de services Le Cerisier, ont été sélectionnés pour y construire ce réseau. Le secteur débutant sera localisé du côté est de l’Étang aux Cerises, tandis que l’intermédiaire sillonnera son côté ouest.

Le tracé final sera connu peu après le processus d’appel d’offres, en cours jusqu’au 31 juillet. La firme retenue pour réaliser la conception et l’aménagement des sentiers débutera ses travaux à la fin août.

Par ailleurs, la SÉPAQ ne ferme pas la porte à une deuxième phase de développement, selon l’achalandage et la réponse de ses visiteurs, qu’elle scrutera par sondage. Le projet pourrait également être étendu à d’autres établissements du réseau.