Clic! Il fait clair…
Il existe une multitude de dispositifs pour combattre la noirceur en plein air. Lequel choisir?
Lampe frontale
Révolue est l’époque des lampes frontales pesantes et démesurément dispendieuses. Avancées technologiques aidantes, ces sources lumineuses qui se portent sur le devant de la tête sont désormais les dispositifs d’éclairage les plus légers et les plus performants.
À quelques dizaines de dollars pour un honnête modèle de milieu de gamme, ils sont aussi sans surprise les dispositifs d’éclairage les plus populaires sur le marché, dit Maxime Gauthier, responsable de plancher à la succursale longueuilloise de MEC. « Pour environ 50 $, il est possible de bien s’en tirer », jure-t-il.
Le type d’activité pratiqué dicte les attributs à rechercher sur une lampe frontale. Vous êtes un indécrottable coureur des bois? Recherchez un modèle doté de trois sangles larges plutôt que de deux afin de favoriser la stabilité de l’objet sur votre coco. Votre truc, c’est davantage de pagayer dans la pénombre? Une lampe frontale scellée ou hydrofuge et qui est dotée d’une haute intensité d’éclairage est tout indiquée. Pour lire sous la tente en camping, une lampe frontale minimaliste est amplement suffisante.
Certaines options plus rares, comme la présence d’une lumière arrière indépendante de celle avant, sont appréciées par les athlètes urbains. « Lorsqu’allumée, elle permet de se faire voir facilement le soir, lorsqu’on court dans les rues ou qu’on roule à vélo », explique Maxime Gauthier.
Lampe de poche
Certes, une lampe de poche est plus encombrante qu’une lampe frontale puisqu’elle mobilise en tout temps une main. Pourtant, elle est généralement dotée d’une plus forte puissance lumineuse que sa pas si lointaine cousine qui se porte sur le front : jusqu’à 4000 lumens (un lumen = la lumière produite par une bougie) dans certains cas! De leur côté, les meilleurs modèles de lampe frontale ne dépassent guère les 600 à 700 lumens.
Outre ses performances d’éclairage et son autonomie, on regarde la grosseur et la prise en main de sa lampe torche lorsqu’on la magasine. Parfois inclus à l’achat, parfois non, l’étui pour la ranger à sa ceinture, par exemple, est un incontournable, estime Maxime Gauthier. C’est bien connu : c’est lorsqu’on a besoin de ce type d’objet qu’on le cherche le plus. Parez le coup.
Attendez-vous à payer aussi peu que 30 $ à plus de 100 $ pour une lampe de poche.
Lanterne
Bien que ce soit elle qui présente le meilleur rapport de lumen par dollars, la lanterne est aussi la reine de l’encombrement. Même en format miniature, elle accapare plus de place et pèse davantage que la lampe frontale ou de poche, ce qui la rend incompatible pour toute aventure en sac à dos, par exemple. « On la réserve pour le camping de voiture », conseille Maxime Gauthier.
Comme pour ses consœurs moins lourdaudes, la lanterne vient parfois munie d’une prise USB, ce qui permet de la recharger entre chaque utilisation… ou d’y connecter votre cellulaire pour le recharger. C’est un pensez-y-bien.
Coût : de 80 $ à 100 $ en moyenne pour un modèle de milieu de gamme.
Chandelle
Maxime Gauthier est le premier à l’admettre : c’est très rare qu’on lui demande des chandelles à la succursale de MEC où il travaille. « Généralement, c’est pour des besoins très spécifiques, comme pour constituer une trousse de survie, affirme-t-il. Après tout, il n’y a pas plus fiable comme source lumineuse! » Les adeptes de camping d’hiver les utilisent également pour chasser l’humidité dans leur tente, en pleine saison froide.
Chaque bougie se détaille de 1 $ à 4 $. Les lanternes pour les contenir valent en moyenne de 15 $ à 25 $.