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Aventures automnales
Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.
Cantons-de-l’Est /// Observation de traces d’animaux
Jour de classe verte à Mansonville ! Isabelle Grégoire, pisteuse de traces animales du programme Faune sans frontière, et Louise Gratton, biologiste, ont la vulgarisation scientifique dans le sang. « Il faut savoir où regarder », prévient la première en introduction d’une excursion éducative sur l’observation des traces d’animaux organisée par le Cœur des sciences. « Développer son œil de détective impose de connaître d’abord les animaux qui fréquentent le territoire et leurs petites habitudes », ajoute la seconde. L’ours laisse des marques sur le hêtre, le cerisier ou le bouleau blanc, alors que l’orignal frotte son panache sur le tronc des hêtres et la loutre imprime des traces de glissade sur la neige.
On apprend en « classe », à l’aide de graphiques, photos et pattes d’animaux, les différences entre grandes espèces, puis vient le temps de parler d’empreintes sur la neige, une des meilleures façons d’identifier un animal : la loutre aux pattes palmées ; le renard aux pattes rondes garnies de poils laissant une empreinte un peu floue ; le vison aux mini-pattes dont les cinq orteils forment un C ; le coyote avec un x entre le coussinet et les quatre orteils… La ligne tracée par les pattes fournit aussi un bon indice, tout comme la distance entre les pas qui révèle la taille de l’animal, ou encore les fèces, les marques sur les arbres et les branches d’arbustes rongées.
Après la théorie, la pratique ! On file en groupe dans la vallée Ruiter à la recherche d’indices de présence animale. C’est à qui verra sa première griffe d’ours ou l’empreinte d’un écureuil. « Le vison aime se mettre à l’abri sous un arbre mort », dira Louise. Sur le sentier, elle détectera vite des pousses de jeunes érables grignotées par un orignal avant de se diriger vers un vieux tronc attaqué par un pic : « Il va boire la sève, mais beaucoup d’autres oiseaux vont chercher des insectes dans les cavités qu’il a creusées. » Un vrai travail d’équipe !
Tant qu’à y être…
Le corridor appalachien
La réserve naturelle des Montagnes-Vertes, qui se parcourt en raquettes l’hiver, fait partie du Corridor appalachien. Ce projet un peu fou entrepris il y a 11 ans par Louise Gratton et une poignée de bénévoles a donné naissance à une zone protégée de 110 km2 de terres privées de part et d’autre de l’autoroute 10, à la hauteur de Sutton. L’objectif est surtout de préserver des espèces animales qui ont besoin de « grands espaces vitaux », comme le lynx, l’ours noir et l’orignal.
Repères
Cœur des sciences
Mis sur pied par l’UQAM, ce centre culturel scientifique montréalais organise toute l’année différentes excursions éducatives à saveur scientifique. Généralement pour une journée, transport compris. Inscription à la liste d’envoi des annonces d’activités dans le site.
514 987-3000 (poste 0357) ou www.coeurdessciences.uqam.ca
Réserve naturelle des Montagnes-Vertes : chemin Ruiter Brook,Potton
450 297-1145 ou www.rnmv.ca
Comment s’y rendre : de Montréal, prendre l’autoroute 10, sortie 106 puis la route 245 Sud et enfin la 243 Sud en direction de Mansonville ; tourner à droite sur le chemin West Hill, puis encore à droite sur le chemin Ruiter Brook afin de rejoindre la vallée Ruiter.