Présenté par le MELCCFP
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Les habitats fauniques : des milieux naturels essentiels

Grâce à la variété et à la qualité de ses milieux naturels, le Québec abrite une grande diversité d’espèces fauniques.

Comment trouver raquette à son pied

Les coureurs des bois, avec leurs légendaires raquettes en babiche aux pieds, envieraient assurément le déluge d’options qui s’offrent aux raquetteurs modernes : pour lui, pour elle, avec cales de montée, conçues pour courir, etc. Il y en a pour tous les goûts… et tous les portefeuilles !

Ça va de soi, un alpiniste qui part à la conquête de sommets glacés n’a pas besoin de la même raquette à neige que le sportif du dimanche qui foule les sentiers damés de sa base de plein air locale. Or, entre ces deux extrêmes, il existe une foule de pratiques qui commandent toutes « leur » type de raquettes.

Pour trouver les vôtres, interrogez-vous sur la configuration du terrain que vous comptez parcourir le plus souvent ainsi que sur la qualité de la neige qui risque de s’y retrouver. Bien sûr, la fréquence et la durée d’utilisation de vos futures raquettes doivent aussi être précisées.

Attention : vous ne pourrez peut-être pas utiliser vos raquettes à la fois pour courir,
gravir rapidement des pentes et flotter sur la neige folle, par exemple. « Une raquette ne peut pas convenir à tous les contextes, prévient Marc-André Proulx, chef d’équipe produits et services chez Mountain Equipment Co-op, à la succursale de Longueuil. C’est pourquoi il est impératif d’identifier celui auquel on prévoit consacrer la majorité du temps. »

Pour ne pas s’enfoncer
Disons-le, l’avalanche de modèles offerts en magasin a de quoi décourager la détermination de plusieurs. Pourtant, il n’existe que trois grandes catégories de raquettes à neige : pour les sentiers (ou de loisir), pour la montagne et pour la course.
Les raquettes de course sont étroites et asymétriques afin de permettre une foulée efficace. Tout le contraire des raquettes de sentier très larges, qui permettent de s’aventurer profondément dans la forêt. Celles pour la montagne se distinguent par leurs crampons dentelés qui mordent bien dans la neige et la glace.

Une fois identifié le type de raquettes, d’autres considérations entrent en jeu, comme la qualité du harnais, dont la fonction est de tenir la botte en place. Les mécanismes
d’attache comptent aussi : les lacets peuvent donner beaucoup de fil à retordre une fois sur le terrain. Mieux vaut opter pour des mécanismes faciles d’utilisation (à cliquets, par exemple). Et peu importe la raquette, il faut choisir la taille de celle-ci en fonction du poids du marcheur, rappelle Marc-André Proulx. Selon le modèle, le prix de bonnes raquettes peut varier de 150 $ à 350 $.

Bottes et bâtons
Avec leur isolation supérieure, leur grande rigidité et leur renfort pensé pour mieux retenir les sangles du harnais, les bottes conçues pour la pratique de la raquette améliorent grandement le plaisir et la performance. Elles ne sont pas indispensables pour autant, estime Marc-André Proulx, qui « suggère d’attendre de voir comment évolue sa pratique avant d’investir ».

Même son de cloche en ce qui concerne les bâtons de marche. S’ils permettent d’assister le raquetteur en mobilisant les muscles des membres supérieurs, ils ne sont pas obligatoires pour un usage récréatif.
Bonne saison !
 

Saviez-vous que…
-Le poids du marcheur, une variable essentielle pour choisir ses raquettes à neige, doit inclure celui de ses bottes, de ses vêtements d’hiver ainsi que de son sac à dos.

– Les raquettes pour femmes sont plus étroites et profilées afin de s’adapter à l’anatomie féminine. Même l’emplacement des crampons tient compte de cette réalité.

-Plus de 90 % des raquettes vendues sur le marché sont dotées d’un cadre en aluminium.

-L’entretien des raquettes est plutôt simple :
il suffit de bien les sécher avant de les entreposer et de vérifier de temps en temps si les composantes n’ont pas besoin d’être resserrées.