Tous à l’abri!
Un abri, c’est pratique de plein de façons. Rester zen quand les moustiques vrombissent autour de nous comme une flottille de B52. Se protéger de la pluie. Du soleil. Du vent et du froid. Ou tout simplement des regards indésirables. Dans tous ces cas, il existe un accessoire qui répond à vos besoins!
Nous avons donc rencontré Mathieu Péloquin, de la boutique Atmosphère de Sherbrooke, afin de voir avec lui quels articles pourraient être intéressants à utiliser lors de nos sorties de plein air, et pourquoi. On a par la suite déballé le tout et essayé, pour de vrai, chacun des items. Comme souvent, des surprises nous attendaient.
TENTES
MSR
Hubba Hubba NX
• Masse: 1,72 kg
• Dimensions :
o plancher : 2,7 m² (2,13 x 1,27 m)
o hauteur : 1 m
o dans son sac : 46 x 15 cm
o vestibules : deux de 0,81 m²
• Portes : deux en forme de D, chacune protégée par un vestibule
• Matériaux :
o double-toit : nylon antidéchirure 20D avec enduit de polyuréthane et silicone (imperméabilité de 1200 mm)
o plancher : nylon antidéchirure 30D avec enduit polyuréthane et silicone (imperméabilité de 3000 mm)
o corps : nylon antidéchirure de 20D
o moustiquaire : nylon 15D
o arceaux : aluminium DAC Featherlite NFL
• Prix : 460 $
La Hubba Hubba est une tente autoportante 3 saisons compacte et légère. L monter est une question de quelques minutes : facile et rapide! Il faut dire que l’armature est constituée d’un seul arceau multi-segment qui est symétrique. Deux noyaux assurent la connexion des segments. Seul hic au tableau, le double-toit a un ajustement très serré. Il pourrait être difficile de fixer le tout par temps froid et sec.
Une fois montée, on est surpris du volume intérieur d’une tente si légère. Les fermetures éclair ont de très petites dents. C’est bon pour réduire le poids mais il faudra vraisemblablement y faire attention à l’usage. À l’intérieur, le dégagement pour la tête est bon (1 m) mais seulement deux petites pochettes de filet aux extrémités sont prévues. On sent déjà le côté minimaliste…
Deux petites boucles fixées au plafond permettent d’installer une cordelette ou un filet de toit. Les grands panneaux de filet moustiquaire promettent une bonne ventilation alors que le plafond en taffetas prévient l’entrée inopportune de gouttelettes de condensation. La toile de fond remonte suffisamment haut et le double-toit descend assez bas pour offrir un beau compromis entre aération et protection contre la pluie qui rebondit au sol.
L’ensemble est très robuste. Conséquence directe de la qualité des matériaux choisis et de la forme bien pensée. On aurait aimé plus de possibilités d’ancrage. Quatre petits piquets fixent les quatre coins et les deux pointes des vestibules, et deux ancrages sont situés assez bas, sous les puits de ventilation. Ils promettent une entrée d’air bienvenue par temps humide mais ne peuvent s’ouvrir et se fermer de l’intérieur.
Un espace généreux entre le double-toit et le corps de la tente assure une excellente ventilation.
Enfin, la pochette de transport est un charme à utiliser. Grande à souhait, elle facilite le rangement de la tente, même mouillée, et les sangles de compression sont bienvenues pour réduire le volume une fois le tout rangé.
Ce modèle est un bon vendeur. Légère, compacte et de qualité supérieure, son volume et sa conception bien pensée facilitent le montage. Cette tente plaira au campeur minimaliste et… fortuné. L’utilisation d’une toile de sol est recommandée et un kit de réparation pour la toile est souhaitable. Une tente pour connaisseur!
McKinley
Kluane 2
• Masse: 3,1 kg
• Dimensions :
o plancher : 2,2 x 1,35 m
o hauteur : 1,05 m
o dans son sac : 48 x 15 x 14 cm
o vestibules : deux de 0,66 m²
• Portes : deux en forme de D, chacune protégée par un vestibule
• Matériaux :
o double-toit : polyester antidéchirure (imperméabilité de 3000 mm)
o plancher : polyester oxford (imperméabilité de 5000 mm)
o corps : polyester
o arceaux : aluminium
• Prix : 190 $
La Kluane est une tente de forme géodésique légère et compacte pour 2 personnes. Elle offre, selon les dires de la compagnie, plus de stabilité qu’une tente en forme de dôme. Mathieu Péloquin tenait à ce que l’on essaie cette tente. À plus de la moitié du prix de la MSR, elle constitue une belle option à explorer.
C’était à prévoir, elle accuse en partant un poids nettement plus élevé que ses concurrentes plus dispendieuses. Son volume demeure très raisonnable. Une fois le tout déballé, on est surpris de la robustesse. Le premier assemblage est infructueux (on est d’invétérés analphabètes quand il s’agit de lire les instructions). Un retour au schéma très (trop?) simple nous permettra de comprendre notre erreur : la tente se monte grâce à un seul arceau multi-segments constitué de deux noyaux. Ces derniers peuvent pivoter et alors placer les segments de travers…du mauvais côté. L’armature n’est donc pas symétrique et les embouts sont dotés d’un code de couleur pour faciliter l’assemblage. Une fois ce problème réglé, le montage a été rapide.
Une fois montée, la tente a de la difficulté à s’asseoir sur un sol plat. La forme asymétrique de la structure engendre une torsion qui soulève certaines extrémités. Ce n’est pas vraiment un problème une fois la tente occupée et fixée au sol. La structure offre une bonne résistance au vent et la présence de nombreux ancrages augmente sa stabilité. Les tendeurs en aluminium des cordes d’ancrage fonctionnent toutefois mal et seraient les premières choses que l’on changerait : modification facile et peu dispendieuse.
Les matériaux sont vraiment robustes. Le plancher est si épais, qu’une utilisation sans toile de fond est envisageable. Les coutures étant scellées partout et l’imperméabilité théorique supérieure de l’enduit nous rassurent! Les deux portes en forme de D qui se font face sont de taille adéquate et les fermetures éclair utilisées sont de calibre moyen et glisse très bien.
On ne craint pas le coincement ou l’usure prématurée. Bon point! Les deux vestibules ont la particularité de s’ouvrir par une fermeture éclair placée au centre. Le bas peut alors être fermé par une boucle de plastique (et ancré au sol avec non pas un mais deux piquets) ce qui permet d’ouvrir et de fermer le tout (pour y glisser du matériel ou même y rentrer) sans que les panneaux ballottent ou se salissent dans la terre mouillée. Intéressant! Toutefois, une ouverture centrale a l’inconvénient de faire entrer plus facilement la pluie…
À l’intérieur, le plan de plancher rectangulaire, les murs verticaux et la hauteur procurent un volume plus qu’intéressant. Quatre petites pochettes de filet sont placées dans les coins mais un seul crochet de plastique, placé au sommet, permet suspendre des accessoires comme une lampe. Les puits de ventilation sont généreux mais ne peuvent s’ouvrir ou se fermer de l’intérieur. La ventilation entre le corps et le double-toit est généreux. Il est possible de fixer ce dernier directement aux arceaux, pour un abri léger.
Bref, cette tente sans prétention est surprenante. La Kluane 2 est à considérer, c’est certain. Compte-tenu de son prix plus qu’abordable, de son volume généreux, de sa robustesse et d’un design honnête, on ne peut qu’être surpris de son tout petit prix. La masse non négligeable, le choix de matériaux parfois d’entrée de gamme et quelques détails de conception discutables sont toutefois des points négatifs. Pour campeurs en quête d’
une pièce d’équipement honnête à petit prix.
ABRIS CUISINE
McKinley
Pavilion
• Masse: 11,8 kg
• Dimensions :
o 4,3 x 3,66 m
o Dans son sac : non fourni par le fabricant, on a mesuré 100 x 26 cm
• Matériaux : non mentionné
• Prix : 230 $
L’abri-cuisine est un classique pour quiconque passe un certain temps au même endroit. Manger et cuisiner à l’abri du soleil, de la pluie et des moustiques est une nécessité, en famille! Le Pavilion est un abri robuste qui offre beaucoup de volume pour un tout petit prix.
Son sac de transport est lourd et volumineux. Il est clair qu’il ne faut pas trop s’éloigner du véhicule avec cet abri. Le tout s’assemble en moins de 20 minutes, seul et sans avoir lu les instructions. Il faut toutefois être grand ou se munir d’un petit banc… La structure, constituée de gros tubes d’acier unis par une chaînette attachée à son extrémité par une cordelette élastique, semble solide. Le noyau central, lui aussi d’acier, est fixé au corps de l’abri. Des fils métalliques recourbés font office de bloqueurs pour empêcher les tubulures de ressortir de ce noyau. Toutefois, le mécanisme se déforme et est plus une nuisance qu’autre chose.
Son volume et sa hauteur impressionne. Il est facile d’y installer une table de pique-nique avec de l’espace pour circuler autour. Les murs sont verticaux, ce qui maximise l’espace intérieur mais offre plus d’emprise au vent. Seuls quelques boucles d’ancrage dans la partie inférieure de l’abri sont prévues. C’est insuffisant par grand vent. Et les piquets fournis sont en plastique.
À l’intérieur, une petite bavette de 12 cm borde l’extrémité inférieure afin de garder l’eau et les insectes dehors. On pourrait y mettre du sable, des bagages ou des pierres pour fixer le tout. Les deux portes de 165 cm de hauteur se faisant face sont très grandes. La fermeture éclair est de qualité satisfaisante mais ne fonctionne que dans un sens. Les coutures semblent solides mais ne sont pas scellées. En l’absence d’un double-toit, on se questionne sur l’étanchéité de l’abris lors d’une pluie forte ou prolongée. De grands panneaux de taffetas peuvent être fixés facilement sur les grandes ouvertures de filet qui constituent les murs. Ça coupe le vent, la vue des voisins et permet de garder un peu de chaleur à l’intérieur. Ces panneaux ajoutent toutefois une autre fermeture éclair à une voie à ouvrir pour entrer ou sortir. De plus, on ne peut ouvrir les panneaux à moitié. C’est tout ou rien.
Un crochet de plastique est fixé au sommet, à l’intérieur, ce qui est pratique pour y accrocher une lanterne et des boucles sont cousues aux quatre coins pour y fixer des cordelettes.
Le Pavilion est un abri-cuisine correct qui n’a pas la prétention d’offrir des matériaux ou une conception haut de gamme. Son tout petit prix fait pardonner quelques travers et l’ensemble homogène et solide nous a convaincu qu’il pourrait être bien utile dans les situations où le camp de base est installé près de l’auto.
HAMAC, BÂCHE, BIVOUAC …
Sea To Summit
Nano Mosquito pyramid (simple)
• Masse: 82 g
• Dimensions: 221 cm longueur x 122 cm largeur x 107 cm hauteur
• Matériau: filet de polyester de 15D (80 trous par cm²)
• Prix : 55 $
Le Nano Mosquito Pyramid est un filet moustiquaire si compact qu’il devient un incontournable pour le campeur minimaliste. Ça peut aussi être un accessoire très pratique pour se protéger des maladies transmises par les insectes piqueurs des tropiques.
Le filet est léger et se range tout petit dans sa pochette. D’ailleurs, au déballage, on a eu la crainte d’éprouver quelques soucis à tout remettre en place. Mais non! Il a été facile de fourrer rapidement le tout dans son sac à nouveau.
Le filet, très fin, est fait d’un nylon qui est plus robuste que le polyester. C’est un gage de durabilité. La couleur grise offre un juste compromis entre bonne visibilité vers l’extérieur et transmission de lumière. Le montage est rapide et facile. Toutefois, il implique d’avoir un point d’ancrage en hauteur, ce qui n’est pas toujours évident à trouver. Le fixer sous l’ancrage centrale de la bâche, grâce à la cordelette élastique fournie, est une option toute naturelle.
L’apex n’est pas au centre mais décalé vers l’extrémité où on place la tête, ce qui offre un dégagement agréable. Selon la taille de l’utilisateur, il est même possible de se mettre en position partiellement assise, pour lire un livre par exemple ou boire sa tasse de thé, bien emmitouflé dans son sac de couchage. Sa petite bavette munie d’un cordon élastique est prévue pour être glissée sous le matelas de sol afin de sceller les ouvertures. À l’usage, ce dégagement offert n’est pas suffisant. Le filet touche alors aux pieds, à la tête et même aux côtés et n’offre pas la protection souhaitée contre les piqûres. Il semble donc impératif de fixer le tout aux quatre coins avec des piquets légers (ou des roches) afin d’étirer le filet.
En somme, compte-tenu de son poids et de son volume microscopique, ce filet saura trouver une place dans les bagages du campeur qui dort à découvert, question de ne pas faire don de son sang involontairement et de garder la tête froide alors qu’une armée de moustiques nous tourne autour.
Therm-A-Rest
Slacker
• Masse: 570 g
• Dimensions :
o 2,95 x 1,60 m
o Dans son sac : 18 x 25 cm
• Capacité de charge : 181 kg
• Matériaux : polyester ripstop sans couture
• Prix : 79 $
Données techniques (moustiquaire) :
• Masse: 490 g
• Dimensions :
o 3,18 m de longueur x 1,32 m de hauteur
o Dans son sac : 18 x 23 cm
• Matériaux : nylon
• Prix : 100 $
Le hamac est le symbole même de farniente au grand air. Il permet de s’étendre à quelques centimètres du sol et il peut protégrer du froid ou des moustiques, si équipé d’un isolant ou d’un filet, en option.
Simple ou double et décliné en plusieurs couleurs, le hamac Slacker est doux au toucher. Le volume du modèle simple replié est comparable au hamac double d’autres compagnies… Ses mousquetons d’aluminium sont légers et faciles à utiliser. Les boucles de sangle sont souples et les coutures solides. Mais c’est le tissu qui vole la vedette : son polyester très souple est aussi solide que confortable. Une légère élasticité diminue les points de pression et aucune couture ne vient nuire au confort.
Le matériel respire bien, même par temps chaud et humide et sèche plus rapidement que le nylon. Le seul hic est dans la coupe. Une fois étendu dans le hamac, la tension du tissu est plus importante au centre que sur les côtés. Ce qui a pour effet d’empêcher ceux-ci de se refermer sur soi (genre cocon) et rend la position plutôt inconfortable. La position la plus confortable est transversale. Il faudra toutefois alors glisser un coussin sous la tête.
Question protection, le filet moustiquaire, qui se vend en option, est un accessoire qui peut être intéressant. Malgré ses dimensions officielles, le filet dans son sac de transport est plus volumineux que le hamac. Au moins, les matériaux et la construction sont clairement de qualité. Une grande porte en D se ferme avec une fermeture éclair un peu rugueuse mais qui offre une bien meilleure protection qu’un simple chevauchement des tissus.
Le fond est en taffetas de nylon qui augmente la durabilité de l’ensemble. On y laisse ses souliers tout en gardant les pieds propres et secs pour sauter dans le hamac. Jusque-là, on est aux petits oiseaux. Sa couleur gris pâle est le parfait compromis entre visibilité extérieure et transmission de lumière.
Pour installer le filet, on ouvre sa porte et on y glisser le hamac. On fixe ensuite les boucles du filet à celles du hamac avec le mousqueton, on referme le nœud mécanique et voilà! En pratique, la sangle de nylon qui forme l’arête supérieure du filet moustiquaire n’est pas ajustable, et sa longueur exagérée fait tomber la moustiquaire sur nous. Une sangle ajustable aurait été une solution facile, efficace et peu dispendieuse. On a donc tout avantage à utiliser les 4 petites boucles de nylon placées sur le corps du filet comme point d’ancrage pour fixer des cordelettes au sol et ainsi augmenter le volume intérieur et surtout empêcher que celui-ci ne touche aux pieds, à la tête ou aux côtés.
Somme toute un combo aux matériaux dignes du nom d’une compagnie qui n’a pas besoin de présentation et qui a des qualités prometteuses. Mais franchement, sa conception n’est pas encore tout à fait au point.
SOL
Bivouac d’urgence
• Masse: 108 g
• Dimensions: 2,13 x 0,91 m
• Matériau: polyéthylène Heatsheet
• Prix : 20$
Le sac bivouac ultraléger de SOL est plus un item de survie qu’un article à usage répétitif. Sa protection contre la pluie, le vent et le froid est éprouvée. En bonus, sa couleur extérieure orange fluo est très visible, ce qui peut augmenter les chances d’être retrouvé par les sauveteurs. L’intérieur réfléchissant contribue à diminuer les pertes de chaleur par radiation (jusqu’à 90% selon le fabricant). Toutefois, ce sac n’isole pas du sol. Il faut donc absolument prévoir placer un matériau isolant entre le sol et le sac pour limiter les pertes de chaleur.
Le sac est rectangulaire et ample. Il conviendra aux personnes de grande taille. En situation de survie, on aurait tendance à privilégier l’efficacité plutôt que le confort. Une coupe momie ajustée et un cordon élastique pour limiter les pertes de chaleur aurait mieux fait. Sa membrane Heatsheet ressemble beaucoup au plastique utilisé dans la fabrication d’un sac de poubelle. Avec ses avantages et inconvénients. Plus robuste que le Mylar, il est aussi moins bruyant.
Sa faible résistance mécanique et son élasticité l’amènent à se déformer jusqu’à percer s’il est soumis à une pression localisée. Une fois déballé, le sac est presque impossible à ranger de nouveau dans sa pochette originale. Ce qui ne fait que renforcer l’idée d’une utilisation unique, en cas d’urgence.
Plus efficace et visible qu’un simple sac de poubelle, le micro bivouac de SOL offre, pour son petit prix et son petit volume, l’assurance d’une protection supplémentaire en cas de pépin, alors que l’on est perdu loin, loin, loin de tout.
Chinook Technical Outdoor
Bâche polyvalente
• Masse: non fournie par le fabricant, on a mesuré 1,09 kg
• Dimensions :
o 3,66 x 4,27 m
o Dans son sac : non fournie par le fabricant, on a mesuré 56 x 15 cm
• Matériaux : taffetas de polyester antidéchirure avec imperméabilisant de polyuréthane de 2000 mm et traitement de protection UV
• Prix : 65 $
Une bâche est un classique du canot-camping dont il est difficile de se passer. Son but est évidemment de nous protéger de la pluie (et du vent, si monté avec un côté au sol). Elle sert aussi d’abri pour dormir ou manger, comme vestibule, ou même comme sac de bivouac.
Bref, tous les amateurs de plein air y trouvent leur compte. La bâche rectangulaire polyvalente de Chinook se décline en 4 grandeurs. Nous avons testé la plus grande et il nous a semblé possible d’y loger une table de pique-nique avec 4 campeurs dessous. Malgré sa taille et son prix lilliputien, sa faible masse et son encombrement minimal étonnent.
La bâche est de forme rectangulaire mais possède une légère coupe caténaire afin de mieux tendre les arêtes. Au premier coup d’œil, on ne voit pas cette coupe. Seuls 30 cm ont été retirés au centre de chaque arête du rectangle. Les côtés ne sont donc pas droits mais légèrement courbés. La bâche est construite d’un matériau robuste et possède un couture solide scellée en son centre. Les ancrages principaux faits de sangles de nylon situés aux 4 coins sont solides. D’autres ancrages, sous la forme d’œillets métalliques placés dans une sangle, sont distribués sur les côtés. Un ancrage, placé au tiers et sur le dessus, permet de suspendre la toile par le haut. Toutefois, aucun renfort à l’intérieur et sous cet ancrage ne nous permet de placer un mât.
L’option d’une bâche plus compacte et légère imperméabilisée au silicone est aussi offerte. À ce prix et avec ses qualités, on est heureux de l’amener en canot-camping sans trop pleurer si jamais une étincelle venait à en percer la toile. Beau, bon, pas cher, comme on dit!
Note : tous les items mentionnés dans cet article sont disponible à la boutique Atmosphère de Sherbrooke