Présenté par Tourisme Gaspésie
Destinations

Aventures automnales

Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.

Grandir en forêt

  • Grandir en forêt

    Grandir en forêt

Une autre approche de l’éducation à la petite enfance.

Michèle Leboeuf est à la tête d’une expérience grandeur nature, littéralement. Depuis l’automne 2017, la psychopédagogue coordonne le programme Grandir en forêt, qui permet à 57 jeunes enfants de 3 à 5 ans issus de 6 services éducatifs des quartiers Limoilou, Saint-Roch et Saint-Sauveur, à Québec, de vivre une expérience d’immersion en forêt et d’éducation par la nature.

Grandir en forêt

Grandir en forêt

Beau temps, mauvais temps, tout au long de l’année, les bouts de chou prennent donc la direction du Domaine Maizerets à raison de deux jours par semaine pour y jouer dehors. Au menu: exploration des marais, de la forêt et des sentiers qui parsèment ce domaine de 27 hectares enclavé dans la ville. «Sauf pour des cas de force majeure, nous ne rentrons jamais à l’intérieur. Les enfants ne s’en rendent même pas compte, trop absorbés qu’ils sont dans leurs jeux», explique-t-elle.

C’est à la suite d’un voyage en Allemagne, en 2013, que la psychopédagogue de formation a commencé à réfléchir à cette approche de l’éducation à la petite enfance. «Il y a près d’un millier de Waldkindergarten [jardin d’enfants en forêt, en allemand] là-bas. Les enfants y jouent dehors neuf heures par jour, cinq jours par semaine », raconte Michèle Leboeuf. Elle se souvient avoir été impressionnée par les nombreux effets positifs de la nature sur le comportement, l’humeur et l’attention des jeunes Allemands. «En un mot, je dirais qu’ils sont plus épanouis», souligne-t-elle.

Grandir en forêt

Grandir en forêt

Après moult tractations, elle finit par lancer un projet «prépilote» avec l’organisme 1, 2, 3 Go! Limoilou. Le but: valider la faisabilité d’une garderie en nature à Québec. C’est un succès qui, incidemment, a pavé la voie à l’édition 2017 du programme Grandir en forêt. «Il y a un avancement des mentalités au Québec. Les parents, comme les milieux, conçoivent désormais que ce genre d’initiative est possible, voire souhaitable», conclut celle qui rêve de voir ce modèle d’éducation à la petite enfance se démocratiser.

www.123golimoilou.org