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Aventures automnales
Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.
Trois questions au propriétaire des canots Esquif
Fondateur des canots Esquif, l’entrepreneur beauceron Jacques Chassé a connu toute une année 2021. Le 1er octobre, alors qu’il revenait de vacances, il a appris, sur les ondes de la radio de Radio-Canada, que son usine de Frampton était la proie des flammes ! Pendant que les pompiers combattaient le brasier, il envisageait déjà la reconstruction. Pagayer contre le courant, il connaît ça.
Quelle est la cause de l’incendie ?
Un problème électrique a provoqué une surchauffe dans le four servant au moulage de nos canots. Quand la chaleur a atteint son point culminant, le four a explosé et l’incendie s’est propagé dans l’usine pendant la nuit. Heureusement, personne n’était sur place. Les dommages ont été très importants : un tiers du bâtiment a brûlé et tout le matériel qui se trouvait à plus de six pieds du sol a fondu sous la chaleur intense. Nous avons notamment perdu des canots qui étaient au stade de la livraison.
Avez-vous vécu un moment de découragement ?
Non. J’ai vécu des hauts et des bas depuis que j’ai fondé cette entreprise en 1997, notamment une faillite en 2015. Je suis toujours en mode solutions. Dès que les pompiers ont quitté les lieux, nos employés se sont mobilisés pour faire le ménage. Nous avons travaillé pendant des semaines pour tout nettoyer et réaménager notre chaîne de production. Le 1er décembre, nous avons recommencé à fabriquer des canots.
Finalement, diriez-vous que c’est un mal pour un bien ?
Oui ! Le feu a été aussi efficace qu’une activité de consolidation d’équipe servant à souder une équipe. C’est grâce à nos employés que nous avons pu passer au travers. L’incendie nous a poussés à accélérer les changements nécessaires afin de hausser notre production. L’usine sera agrandie au printemps d’environ 30 %, ce qui nous permettra de fabriquer jusqu’à 6000 canots annuellement, des embarcations qui seront vendues dans le monde entier. Bref, il y a toujours un côté positif à une catastrophe.