Présenté par Tourisme Gaspésie
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Aventures automnales

Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.

Katmandou, l’ordre dans le chaos

L’usage du klaxon doit sûrement figurer au sein du Code de la route népalais… sinon, les conducteurs de Katmandou – sur deux, trois ou quatre roues – seraient tous passibles d’une sévère contravention!

Voilà un aspect de la capitale népalaise qu’aucun Nord-Américain, choyé par un usage plutot modéré de cet accessoire bruyant, ne manquera de remarquer. Tout ce qui peut produire un bruit assez sonore pour avertir passant ou conducteur d’un danger potentiel est bon à recycler: bouteille de plastique vide, cloche, siffet – ou siffement.

Débarqué de l’avion (et d’une bonne journée de voyage), le neo touristus nepalensis peut en être troublé, sinon affecté. D’autant que tout ce beau monde obéit dans les rues étroites et achalandées de la ville à des règles improvisées, selon la situation du moment.

Si vous voyez venir vers vous auto, moto ou rickshaw à tout rompre alors que vous traversez la rue, un conseil: laissez son conducteur gérer le conflit d’usage tout seul. Habitué à un trafic pour le moins chaotique, celui-ci saura trouver la faille et s’y glissera habilement là ou vous ne verrez qu’un enfer terrifiant et assourdissant. Chaque culture a ses codes et ses usages; dans les rues de Katmandou, le visiteur doit faire preuve d’humilité et de réserve.

Durbar Square à l’aube
Dans les années d’or du mouvement hippie, le Hanuman-Dhoka Durbar Square était le quartier le plus branché de la communauté Peace-and-Love internationale. John et Yoko y ont, dit-on, passé des heures à déambuler entre les temples et les lieux consacrés à la dévotion bouddhiste.

Aujourd’hui, ce quadrilatère de rues, qui a vu naître Katmandou, est classé site du Patrimoine mondial de l’UNESCO. L’ensemble a été élevé entre le XIIe et le XVIIIe siècles; alors pendant que des chevaliers guerroyaient en croisade, les adorateurs de Bouddha, eux, érigeaient des temples ornés de scènes érotiques. Guerre, ou amour?

C’est encore l’amour et la ferveur religieuse que ces rues inspirent aux habitants de Katmandou. Dès le matin, une libre procession de petits métiers se succèdent: vendeurs de fleurs fraîches en collier (pour les offrandes du matin), écoliers en uniforme en route pour la classe, livreurs de lait à velo avec leur chargement dans des sacs accrochés à la fourche… Le petit peuple de Katmandou s’éveille tranquillement, dans la lumière voilée du matin et le parfum âcre de l’encens.