Destinations
Aventures automnales
Pour une virée colorée entre mer et montagnes, on met le cap sur la Gaspésie.
Le plein air arrive en ville
illustration : anne villeneuve
De l’activité dans un parc près de chez vous.
Depuis des décennies, on randonne, on skie et on fait de la raquette sur le mont Royal ou sur les plaines d’Abraham. Mais partout dans les grandes villes du monde, de plus en plus d’initiatives naissent pour combler l’appétit croissant des urbains pour le plein air: emplacements de camping en plein cœur de Brooklyn et d’autres bientôt accessibles par navette fluviale à Boucherville;
escalade du pont de Sydney en Australie; marche sur les toits à Stockholm… «Plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, et cette proportion augmente constamment; alors la demande est certainement là pour rester», note Alexandre Joly, directeur général intérimaire d’Accès Fleuve, qui gère la Route bleue du Grand Montréal. Et puisque les cités continuent de croître et que leurs habitants doivent franchir de plus grandes distances pour accéder à la nature, ceux-ci préfèrent souvent demeurer en ville.
Sans compter qu’au-delà de son aspect utilitaire, le vélo gagne en popularité auprès des cyclistes de loisir, à mesure que s’améliorent les infrastructures mises à leur disposition. Celles-ci leur permettent de plus en plus de quitter la ville, d’ailleurs: à Montréal, une trame verte et bleue reliera bientôt les parcs d’Oka et de Mont-Saint-Bruno par 120 km de voies cyclables. Le monde s’urbanise? Qu’à cela ne tienne, le plein air suit!