Le plein air comme source de développement régional


Selon une étude réalisée en 2004 par Aventure Écotourisme Québec, «l’impact économique de l’écotourisme et du tourisme d’aventure au Québec génère la création ou la consolidation de près de36 500 emplois-année. L’effet total est de plus de 1,4 milliard de dollars en revenus pour les entreprises et les ménages»1. Bien sûr, la majeure partie de ces revenus provient des dépenses relatives au transport, à la nourriture ou à l’hébergement, mais les services strictement liés au plein air jouent un rôle économique structurant. «Pour un dollar dépensé en achat de services, neuf dollars sont dépensés en transport, hébergement, nourriture, etc.», précise l’étude de l’AEQ. Avec de telles retombées annuelles, l’écotourisme et le tourisme d’aventure constituent la voie royale du développement régional, exactement là où se pratique le plein air.

Les parcs régionaux, gérés par les MRC, procurent 6000 emplois en région (dont les deux tiers sont saisonniers) et engendrent plus de 80 millions de dollars de revenus annuels. En forte croissance au Québec, ces territoires consacrés au plein air sont perçus comme des leviers économiques de première importance. Tout comme les parcs nationaux, la Route verte ou le Sentier maritime du Saint-Laurent, des infrastructures publiques qui coûtent cher à produire, mais qui ont le mérite de vitaliser des régions de façon durable.

1Aucune autre étude du genre n’a été réalisée depuis.