Mangeons responsable !
Des conseils et des astuces pour bien s’alimenter, sans nuire à la planète.
Une nouvelle façon d’acheter et de consommer les aliments émerge dans les foyers québécois : l’alimentation responsable. Mais quels en sont les fondements ? L’alimentation responsable consiste à choisir ses aliments en tenant compte des enjeux environnementaux et sociaux qui affectent leur production et leur mise en marché. Par exemple, le consommateur responsable choisira un aliment qui est bon pour sa santé, mais aussi pour l’environnement. Alors comment devenir un adepte de cette manière de consommer ? Voici quatre pistes pour intégrer cette notion à vos habitudes de vie.
1 Privilégier des aliments produits au Québec
Acheter des aliments provenant du Québec permet de réduire les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, puisque la distance parcourue pour se rendre à notre assiette est moindre. De plus, l’achat d’aliments produits localement permet de consommer de la nourriture plus fraîche, et avec une plus grande concentration de certaines vitamines. Pensons à la vitamine C, dont la teneur commence à diminuer très rapidement après la cueillette. En achetant des aliments locaux, on fait d’une pierre deux coups : on mange des aliments savoureux et riches en vitamines, et on participe à la diminution de l’impact sur l’environnement. Pour plus d’information sur les aliments du Québec, visitez le site Mangez Québec (www.mangezquebec.com).
2 Diminuer sa consommation de viande
L’élevage d’animaux – et plus précisément la digestion du bétail, le stocka-
ge et l’épandage des effluents d’élevage – génère de grandes quantités de gaz à effet de serre. En outre, la production de viande requiert beaucoup d’eau, soit 15 000 litres pour un kilo de bœuf, ce qui est énorme ! Pour devenir un consommateur responsable, pourquoi ne pas diminuer sa consommation de viande hebdomadaire ? Pour ce faire, commencez à intégrer, une fois par semaine, un repas de légumineuses ou de tofu à votre alimentation. Par le fait même, vous diminuerez votre empreinte écologique tout en augmentant votre consommation de fibres quotidiennes. Si vous voulez consommer de la viande, choisissez-en une qui a été produite dans une ferme biologique où les animaux sont élevés en toute liberté, et où la production de gaz à effet de serre est moindre. La Fédération d’agriculture biologique du Québec (www.fabqbio.ca) répertorie dans son site les fermes biologiques de chaque région.
3 Choisir des produits équitables
Dans l’alimentation responsable, l’équité sociale est un élément important. En utilisant des produits certifiés équitables, vous permettez aux producteurs de recevoir un salaire juste pour leur travail et leurs produits. Qui plus est, ces producteurs s’assurent de respecter l’environnement et les droits des travailleurs. Au Québec, plusieurs produits équitables sont offerts sur les tablettes, comme le café, le chocolat, le riz, le thé, le sucre, le cacao, les épices et certains fruits (les logos ci-dessous vous permettront de reconnaître un produit certifié équitable). Aussi, acheter des aliments directement à la ferme est une autre manière d’être responsable tout en étant équitable.
4 Réduire sa consommation d’aliments transformés
Cuisiner ses aliments permet non seulement de connaître le contenu nutritif de son assiette, mais diminue les coûts énergétiques pour produire un repas. En effet, n’oublions pas que la plupart des aliments transformés sont emballés, ce qui contribue directement à l’augmentation de la quantité de déchets. En cuisinant, vous êtes assuré d’avoir des aliments de qualité tout en aidant l’environnement. Le site SOS Cuisine (www.soscuisine.com) propose plusieurs recettes avec des aliments locaux et vous informe sur les produits de saison.
Un superaliment l’amarante
Originaire du Mexique, cette plante herbacée est considérée par plusieurs experts comme un des 10 aliments tendance de l’année 2015. Qu’est-ce qui explique sa grande popularité ? Tout d’abord, c’est une plante très polyvalente sur le plan culinaire. En effet, ses feuilles peuvent être utilisées crues dans les salades, et ses graines, réduites en farine ou consommées comme céréales chaudes ou froides. L’amarante contient par ailleurs plusieurs éléments nutritifs intéressants. Ainsi, sa teneur en protéines est plus élevée que la plupart des autres céréales, soit 9 g de protéines pour une tasse, ce qui est l’équivalent d’environ une once de viande. De plus, elle contient certains acides aminés, tels que la lysine, la méthionine ou le tryptophane, qui ne se trouvent pas dans les autres céréales. Elle est également une excellente source de magnésium, de fer et de phosphore, en plus de contenir du calcium, de la vitamine C, de la thiamine et de la niacine. Finalement, n’oublions pas que la farine d’amarante est sans gluten. Avec tous ces éléments nutritifs, pourquoi ne pas remplacer votre gruau matinal par l’amarante ?