En paraski sur le lac des Deux Montagnes

Photo : Luc Godbout

Prenez une journée de vent (ni trop fort ni trop faible) et dirigez-vous avec une paire de vieux skis alpins et de bottes vers un lac gelé (si possible sans neige fraîche) pour tester le paraski (ou ParaskiFlex, sa version québécoise simplifiée). Avec Alain, de FlexLibre, rendez-vous sur le lac des Deux Montagnes. Mu par un cerf-volant de traction, le paraski n’a pas, comme le kite, de boudins ou de caissons, mais une voile en forme de demi-lune avec une tige rigide sur les bords, reliée par des cor­des de 6 m à une barre de direction fixée à un harnais.

C’est parti pour l’essai! Une fois la voile levée (en mode tempête, réduite de moitié pour faciliter l’apprentissage), la barre tenue comme une guitare est relativement facile à manier pour «prendre» le vent en orientant la voile pour la gonfler. Pour peu qu’il n’y ait pas trop de neige au sol, vous prendrez vite de la vitesse. Vive la glisse!

Les problèmes surviennent quand vient le temps de tourner (en glissant une main sur l’autre sur la barre), car la voile ne veut pas toujours obéir. Il faut un certain temps pour comprendre que rien ne sert de tirer sur la barre. On doit plutôt laisser le temps à la voile de virer de bord. Quand on tombe, pas facile non plus de se relever avec des bottes de ski alpin… Se déplacer avec un objectif précis (par exemple celui de rentrer à son point de départ) prend aussi quelque temps. Comme à la voile, il faudra zigzaguer un peu pour revenir à la cabane.

Repères
FlexLibre 

284, chemin de l’Anse, Vaudreuil-Dorion
De janvier à la fin de mars: 89 $ pour deux heures d’initiation.
1 866 377 4769 ou www.flexlibre.com

S’y rendre: de Montréal, prendre l’autoroute 40 Ouest, jusqu’à la sortie 35. Tourner à droite avenue Saint-Charles, puis à droite sur le chemin de l’Anse.
À destination, descendre vers le lac.

Où manger: avec son lunch, dans la cabane à pêche chauffée de FlexLibre, après l’initiation.