S’évader au bout du monde
Rouler jusqu’en Gaspésie vaut bien les kilomètres qui nous séparent du nirvana. Pourquoi attendre l’été pour aller se gaver de paysages spectaculaires en discutant un brin avec les gens du coin ? Une virée au bout de la péninsule en pleine saison de pêche au homard et au temps des grandes migrations d’oiseaux rares est incontournable pour qui aime les expériences empreintes de naturel.
Le printemps est une bonne période de l’année pour établir un contact direct avec les gens du coin et le territoire. Sur les quelque 150 kilomètres ceinturant le littoral de la pointe gaspésienne, les paysages sont à couper le souffle et les gens, d’une gentillesse légendaire.
Marie Leblanc
Prendre le large entre terre et mer
Envie de belles randos, la mer à ses pieds ? On lace ses bottines et on prend le large direction Percé. Au parc national de l’Ile Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, les colonies d’oiseaux viennent de loin – et nombreux – y trouver refuge. Les amateurs de rando avec vues ne voudront pas manquer la visite du Géoparc Mondial UNESCO de Percé. De sa plateforme vitrée, le spectacle est grandiose.
Mathieu Dupuis
Du côté de Gaspé, les sentiers de rando du parc national de Forillon s’étirent le long des crêtes. On aimera prendre la mer pour aller observer les baleines de près tandis qu’une virée en kayak au coucher du soleil reste le moment parfait pour admirer quelques phoques venus capturer les derniers rayons.
Roger St-Laurent
Déguster les produits de la mer et découvrir les distilleries et microbrasseries artisanales du coin, voilà autant de petits bonheurs qui font les grands voyages.