Tursujuq: ce parc national est gigantesque!
Sur la côte est de l’imposante Baie d’Hudson, par un étroit canal taillé dans des cuestas spectaculaires, derrière le village nordique d’Umiujaq, se trouve une longue étendue de terre et d’eau qui tire son nom de la langue inuite locale : Tursujuq.
Avec pas moins de 26 107 km2, ce parc est le plus grand des parcs nationaux du Québec, un vaste territoire ponctué d’une myriade de lacs et de rivières qui expliquent sans conteste l’intérêt des amateurs de plein air envers ce gigantesque terrain de jeu qui leur a officiellement été rendu accessible pour la première fois en 2015.
Réchauffés dès l’arrivée à l’aéroport par l’accueil souriant des Inuit et une tasse de thé bien chaude, accompagnée d’une tranche de banique, le pain traditionnel des autochtones du coin, les visiteurs sont d’abord invités à découvrir le village d’Umiujaq, au quotidien de ses 450 habitants.
Déjà, on a un aperçu de la toundra et des cuestas qui entourent le lac Tasiujaq, qui fait saliver plus d’un amateur de kayak et de canot.
Une excursion en canot à moteur le long de la côte de la Baie d’Hudson mène ensuite aux chutes Nastapoka, hautes de 35 mètres, au pied desquelles les guides Inuit piquent la tente. Une courte randonnée au haut de la chute offre une vue impressionnante des environs, sans compter que le coucher de soleil sur la Baie d’Hudson est un des plus magnifiques que vous puissiez admirer. Le séjour se poursuit de quelques jours au fil de l’eau, en kayak, sur la mer intérieure qu’est le lac Tasiujaq. Ceinturé des fameuses cuestas hudsoniennes, sorte de formations rocheuses, celles-ci rappellent, à leur façon, un Far West bien nordique, où les peuples Inuit et Cri ont des racines culturelles profondes, encore bien présentes aujourd’hui.
Pour plus d’informations sur le Parc national Tursujuq, contacter son agent de séjour à Umiujaq au 819 331-5454 ou visiter www.parcsnunavik.ca pour plus de détails sur ce forfait estival tout-inclus, qui peut être réservé directement en composant le 1 844-NUNAVIK.
Crédit photo: Steve Deschênes (sauf mention)