Aux sources de l’Amazone


Fin de journée à Araypallpa, à 3200 m d’altitude dans la cordillère des Andes. Nous avons planté nos tentes devant les installations sportives du village: balançoires et miniterrain de soccer. L’équipe locale arrive, ballon sous le bras et sourire invitant. Le plus vieux doit avoir 15 ans et certains joueurs, pas plus de 8. Pas nécessaire de parler le quechua pour comprendre qu’ils nous lancent un défi: une partie de soccer, à la loyale, avant le souper. Un défi qu’on ne refuse pas.

Dès les premiers échanges, nous savons que la partie sera rude et que, pour gagner, il nous faudra miser sur la stratégie plus que sur l’endurance.

Je viens juste de traverser le terrain à petites foulées et me voilà essoufflée comme une fumeuse compulsive de Gitanes. Courir à 3200 m d’altitude, c’est rude sur le système. Alors je feinte, demeurant à l’avant-centre, histoire d’éviter de multiplier les allers-retours exténuants. Un dégagement de Loïc, suivi d’une passe providentielle de Cécile, je dépasse le gardien adverse qui, lui, n’a pas peur de s’avancer jusque sur les lignes ennemies. Une ouverture à gauche, j’accélère, place le ballon et shoote du pied droit direct dans le but. L’équipe des essoufflés vient de prendre l’avantage; j’exulte.

Toute à ma victoire, je lève les bras et tourne mon regard vers l’horizon. Et ce que je vois me livre une joie nouvelle: tandis que la lumière de fin du jour réchauffe les hautes montagnes d’une teinte cuivrée, j’aperçois une femme en jupe colorée et chapeau melon traditionnel, menant sa vache à la baguette vers le village en contrebas. Une douce quiétude s’installe au cœur des maisons de pierres, quelques rires d’enfants, deux ou trois plaintes de basse-cour, et je vois pointer doucement la nuit au creux des sommets. Cette petite séance de soccer improvisée vient de prendre une dimension quasi mythologique.

Mais nous ne sommes pas venus dans les Andes péruviennes pour nous mesurer aux jeunes Quechuas des montagnes. Cette expérience est à placer au chapitre des moments inattendus qui surviennent au hasard d’une expédition. De ceux qui restent gravés pour longtemps.

L’Amazonie à vendre
L’expédition Les Enfants de l’Amazone, ainsi que l’a baptisée Emmanuel Derouet qui en est à l’origine, est un voyage d’exploration scientifique dont l’objectif est tout à la fois environnemental et humain. Son mandat: mesurer l’impact de l’exploitation minière qui s’intensifie depuis plusieurs années le long de la rivière Apurímac (et dans bien d’autres secteurs du pays), de la vallée du Colca, au nord d’Arequipa, à celle de l’Apurímac en montant vers Cuzco. Les biologistes impliqués dans cette expédition effectuent des prélèvements de l’eau de la rivière pour évaluer l’impact de l’activité minière. «Le Pérou connaît un énorme boum minier, explique Emmanuel Derouet, propriétaire d’une auberge de montagne à Colca et d’une compagnie de guides qui organise des treks partout au pays. Le prix du cuivre, de l’or et de l’argent n’a cessé de grimper, ce qui attire ici beaucoup de prospecteurs locaux et étrangers.»
Certes, à voir le ballet incessant des camions-citernes chargés de produits toxiques, qui vont et viennent quotidiennement dans les montagnes, on a bel et bien l’impression que le secteur n’est plus qu’un territoire grugé, vendu aux plus offrants. L’exploration minière intensive s’accompagne de rejets d’acide et de cavités laissées par les bassins de décantation à ciel ouvert. «Il n’y a pas vraiment d’études d’impact de ces activités, explique Emmanuel. Lorsque les grosses mines étrangères les produisent, c’est généralement avec la complaisance d’entreprises de consultation locales qui reçoivent de l’argent en échange de résultats très conservateurs.» Dans le cas des mines artisanales péruviennes, aucun règlement n’encadre la gestion des produits toxiques comme le mercure (voir encadré). Les normes réglementaires sont non seulement très basses, mais les moyens de les faire appliquer sont quasiment inexistants.

Et ce sont les populations locales qui font les frais de cette industrie florissante, le plus souvent aux mains d’intérêts financiers étrangers: États-Unis, Canada, Australie, France, Suisse, etc. Bien sûr, certains villages éloignés profitent aussi de ce boum minier grâce aux emplois et aux taxes municipales imposées aux sociétés minières, comme le village d’Espinar qui a bien changé depuis que la mine Tintaya (propriété d’Xstrata, franco-suisse) y exploite l’or et le cuivre; le petit village rural a vu arriver, en l’espace d’un ou deux ans, une route goudronnée, des maisons vitrées et quelques taxis tuk-tuks. La main-d’œuvre n’a pas cessé d’affluer.
«Il faut bien comprendre que notre expédition n’est pas une entreprise de démolition de l’activité minière au Pérou, insiste Emmanuel Derouet. Les mines apportent du travail et une meilleure qualité de vie aux communautés autochtones, ce qui est très souhaitable. Il ne faut juste pas que ce progrès se fasse aux dépens de la santé publique et de l’environnement! Nous voulons que cette industrie majeure, appelée à se développer encore bien davantage, soit soumise à de vraies études d’impact et à un meilleur contrôle environnemental.»

D’ailleurs, cette expédition n’est pas un acte isolé; des organismes comme WWF ou Greenpeace, qui possèdent un bureau à Lima, mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation locales et internationales, devant la recrudescence des activités minières et pétrolières menées au pays. Encore récemment, en 2007, le gouvernement d’Alan García a fait passer un décret autorisant la concession de grosses parcelles de terrain en Amazonie péruvienne, dans l’est du pays (70 % du territoire), à des pétrolières étrangères pour des forages de 5 à 10 ans en zone habitée. Les réactions n’ont pas manqué, notamment l’année dernière avec le soulèvement des communautés autochtones locales qui ont réagi contre l’exploitation de leur territoire avec des barrages routiers et fluviaux. Aux deux mois de manifestations organisées par les autochtones, le gouvernement du président García a répondu par des répressions armées, notamment celle qui a fait une trentaine de morts en juin 2009 à Bagua, à 1000 km au nord de Lima. Les 400 000 Indiens regroupés sous le collectif Aidesep ont pourtant réussi à faire plier le congrès qui a accepté, sous la pression locale et internationale, d’abroger deux décrets contestés dans cette zone. Plus encore: le gouvernement a invité les autochtones de l’Amazonie péruvienne à collaborer à un plan de développement durable pour leur territoire. Une issue en accord avec la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, adoptée par l’ONU en 2007, qui reconnaît aux Indiens le droit de disposer de leurs terres ancestrales. Cette déclaration a été officiellement reconnue par le Pérou .

Une rivière à la trace
Ce projet d’expédition scientifique le long de l’Apurímac n’est pas né d’hier. «Il y a une quinzaine d’années, pour le National Geographic, une équipe de Cousteau a entrepris une expédition pour chercher la source méconnue du fleuve Amazone. Les explorateurs l’ont découverte au mont Mismi, à 5597 m d’altitude, explique Emmanuel Derouet. Nous avons voulu faire connaître cet endroit magnifique, et l’idée a germé de mener une expédition qui suivrait la rivière depuis sa source jusqu’à son déversement dans l’Atlantique, en passant par la Colombie puis la forêt amazonienne du Brésil.» Les Enfants de l’Amazone est donc une expédition récurrente, qui prévoit suivre chaque année un tronçon de la rivière jusqu’à en compléter le tracé, étape par étape.

C’est donc sur le glacier du mont Mismi (Cordillera de Chila), au nord de la cité historique d’Arequipa, que débute l’expédition, à la source même de l’Apurímac. Pas idéal d’entreprendre une expédition par un 4700 m, d’autant qu’à peine sortis de nos tentes, nous constatons la rudesse du milieu: la nuit a laissé quelques bons centimètres de neige sur la lagune Condori accessible par la route depuis Yanque. Qu’importe l’inconfort de l’altitude, c’est l’émerveillement qui secoue notre petite équipe de biologistes et de guides de montagne péruviens.

Une société française, Asconit, garante d’une parfaite neutralité, est chargée du prélèvement puis de l’analyse ultérieure des résultats révélés par les diatomées, ces algues unicellulaires microscopiques contenues dans l’eau. «L’analyse en laboratoire devra dire si celles-ci sont impactées par la présence de métaux lourds, explique la biologiste Cécile Dallest, chargée des prélèvements. Mais nous n’obtiendrons, à ce sujet, qu’une indication qualitative et non quantitative à cause du délai imposé par le transport des échantillons; en effet, pour connaître la quantité exacte des métaux lourds, il faudrait procéder dans les 48 heures après le prélèvement.»

L’échantillon du Mismi ne servira, lui, qu’à établir un repère bio-indicatif, puisque aucune mine n’est en activité dans le périmètre de la montagne. Il faudra bien sept heures de marche lente pour arriver à la source, un mince filet d’eau douce dont nous prendrons quelques centilitres, au prix d’un effort soutenu à cause du froid, de notre mal de bloc et de notre nausée persistante.

Bienheureuse sensation de renaître aussitôt que s’amorce la descente… L’étape suivante nous conduit, bien plus bas, sur la route de Yauri, le long de petits villages poussiéreux ignorés des touristes. Arrêt devant Tres Canyones, l’extravagant carrefour de trois canyons qui se rejoignent au milieu d’une vaste forêt de quinquinas . L’Apurímac se gorge ici des eaux de la rivière Suyibutambo, dont la teneur est nettement plus organique. Avant d’arriver à Espinar, nous cheminons sur l’Altiplano, immense succession de champs de labour à perte de vue au pied des sommets enneigés.

La découverte d’Espinar et de son allure de petit village développé sous la manne de l’activité minière nous place devant l’évidence de ses bienfaits à court terme: grappes d’écoliers en uniforme, échoppes d’alimentation débordant de provisions, une certaine atmosphère grouillant d’activité. À n’en pas douter, le boum minier a apporté avec lui son lot de richesses et de progrès social; dispensaire et école marchent à plein régime.

Direction Araypallpa par la vallée de Vilcabamba. Dès lors nous entamons un trek de plusieurs jours qui nous conduit le long de la rivière Vellille, jusqu’à San Lorenzo dans un paysage de terre rougeâtre ponctué par le passage d’enfants menant les taureaux comme s’il s’agissait de moutons. Apparemment, San Lorenzo, à six heures de marche d’Araypallpa, n’a jamais vu l’ombre d’un touriste. Aucune route ne s’y rend, seul un sentier étroit relie ses habitants au reste du monde. Pas d’électricité au village, les maisons sont délabrées et leurs occupants semblent vivre en absolue autarcie grâce à leurs champs cultivés et leurs bêtes de somme.

À notre arrivée, c’est un dimanche comme un autre où tous, adultes et enfants, ont consommé sans compter la chicha traditionnelle, cet alcool de maïs fermenté qu’on nous offre en guise de bienvenue dans une corne de vache. Le village semble en proie à une ivresse collective sans joie. Quel changement avec la rieuse Araypallpa, desservie par la route! Ce soir-là, notre petit campement installé sur un terrain vague, que nous partageons avec une famille de cochons, recevra la visite intriguée de tout ce que San Lorenzo compte d’adultes et d’enfants. Mais aucune partie de soccer ne semble au programme.

Au matin, c’est la voix tonitruante du chef du village qui nous réveille, appelant au porte-voix ses concitoyens à s’acquitter de leur devoir civique en participant aux tâches communautaires. Lendemain de veille; il faut travailler.
Chacune de nos séances de prélèvement d’eau suscite une certaine curiosité dans les petites communautés, surtout chez les enfants. Comme près de la mine Accha (propriété de Minera del Suroeste, filiale de la torontoise Southwestern Resources Corp. ). Ici, le petit restaurant de poisson La Sirena survit grâce à l’arrêt de l’autobus devant sa porte. Son propriétaire évoque des malformations et la maigreur inhabituelle observées de plus en plus sur les truites pêchées. «Il y a quelques années, nous confie-t-il, on voyait encore les œufs de poissons le long des rives; aujourd’hui, ces œufs se retrouvent plutôt dans le chenal. Ne buvez pas l’eau de la rivière, les mines rejettent le mercure», prévient-il.

Notre dernier trek, nous l’entamerons par Cachora, à l’ouest de Cuzco où nous attendons de prendre un autobus local, dans le terminal de la gare routière. Nous voilà plongés dans le vrai Cuzco populaire et affairé, loin des fondations incas et des boutiques à touristes. Dans une ambiance survoltée et racoleuse, des vendeurs de billets d’autobus égrènent à tue-tête le nom des destinations à l’horaire, alors que j’observe à la dérobée, sur le banc en face de moi, une Quechua en costume traditionnel, mâchouillant des feuilles de coca, assise tout près d’un jeune Péruvien néo-punk vissé à son cellulaire. Nous sommes dans le vrai Cuzco, dans l’envers du décor, à la croisée des mondes.

Tout finit toujours avec les Incas
Nous poursuivons notre quête de l’Apurímac à l’ouest de Cuzco pour un départ de trek depuis Cachora (2900 m), au pied du mont Padrioc (près de 6000 m), et d’où on peut entr’apercevoir, par temps clair, l’ombre mythique du Salcantay. Quelques enfants curieux observent nos préparatifs, tournant autour des mules de portage qui nous aideront dans les fameux dénivelés qui nous attendent. Ce trek de quatre jours nous conduira aux abords de l’Apurímac, pour un prélèvement, puis vers le fabuleux site archéologique inca de Choquequirao. La première journée nous conduira jusqu’aux campements de trekkeurs Playa Rosalinas, puis plus bas Chiquisca – toilettes, douches, sites de camping – dont on doit la présence incongrue, depuis le tout début des années 2000, à l’influence d’Éliane Karp, anthropologue d’origine française et épouse de l’ex-président Alejandro Toledo , pour favoriser le tourisme vers Choquequirao. Toledo, peu apprécié dans le sud du pays, voyait là une occasion de renforcer sa popularité. (En campagne électorale, il avait promis le branchement à l’électricité des villages éloignés, chose à laquelle il a dû renoncer devant l’énormité de la tâche.) La très politisée Arequipa ne semble guère aimer ses présidents, puisque Alan García n’y a pas remis les pieds depuis des années, lui qu’on accuse de s’occuper bien plus du nord que du sud du pays.

Si le site inca de Choquequirao avait été relié par un sentier plus direct, ou mieux, par le train, il subirait aujourd’hui le même sort de surfréquentation que le Machu Picchu. À 3100 m, cette édification de pierres de taille formant temple, habitation, terrasses agricoles en a le même aspect fascinant, à la différence près que 20 % seulement du site n’a été dégagé de la forêt envahissante. Découvert deux ans avant le Machu Picchu, en 1909, par le même Hiram Bingham, ce site est désormais intégré dans un parc, Vilcabamba, et fait l’objet de fouilles continues. Quelques archéologues péruviens et étrangers (reliés à des universités internationales) poursuivent leur long travail d’exploration de cette cité perdue, datant du règne de Pachacutec, au XVe siècle, et jamais découverte par les Espagnols. La mise en valeur du sentier menant toujours plus haut à Choquequirao n’avait d’autre but que de désengorger le Machu Picchu, victime de son succès; mais sa fréquentation est restée, à cause de la rudesse du sentier pour s’y rendre, réservée aux adeptes de la marche sérieuse.

La remontée vers Cachora durera 9 heures, avec un départ à la frontale à 2 h 30 du matin, pour éviter les grosses chaleurs. Mille mètres de dénivelé incessant, toute une montagne à gravir, peu à peu, un pas après l’autre. Une montée éreintante qui nous poussera à nous retrancher, chacun dans notre petit monde intérieur, dans nos réflexions intimes. Et je me prendrai à penser à l’incroyable aventure que nous venons de vivre le long de ce cours d’eau mythique.

Il sortira des analyses effectuées en laboratoire qu’aucune pollution due à l’exploitation minière ne peut encore être formellement démontrée. «Aucune forme tératogène (susceptible de révéler une altération des diatomées par les métaux lourds) n’a été découverte. Néanmoins, au vu des peuplements diatomiques et de leurs caractéristiques écologiques, une pollution organique, elle, a été mise en évidence. Celle-ci souligne l’absence de système d’assainissement au Pérou», dira le document officiel . C’est justement la difficulté de gérer toute catastrophe écologique potentielle qui doit appeler à la vigilance. Tandis que s’accroît jour après jour la course au profit en Amazonie (et pas seulement au Pérou), les risques écologiques s’en trouvent décuplés, ainsi que leurs effets prévisibles à long terme sur la santé des communautés locales. Le récent soulèvement des autochtones de l’Amazonie péruvienne a fait émerger, au pays et sur la scène internationale, leur volonté et leur capacité de veiller sur leurs propres intérêts. Le gouvernement semble avoir entendu ces voix. Le sort d’une rivière appelée à devenir un des plus grands fleuves de la planète mérite sans doute la même attention.

Mercure et cyanure: deux ingrédients majeurs pour l’exploitation minière
Le mercure, ce métal neurotoxique utilisé pour fixer l’or, est rejeté ensuite sous forme gazeuse et se dépose partout dans la nature sous l’effet du vent. Une partie du mercure se dépose sur le sol et dans les sédiments. Le corps vivant (humain, mais aussi animal, notamment le poisson) finit par l’assimiler, ce qui ne manque pas d’affecter de nombreuses fonctions vitales via les voies respiratoires, le sang, les reins, le cerveau et le système nerveux. Cancers, lésions vitales s’ensuivent. L’utilisation du mercure est interdite dans certains pays. Et c’est l’accumulation de mercure dans la chaîne alimentaire des pêcheurs japonais qui est à la base de la maladie appelée maladie de Minamata, village qui subissait les rejets de mercure d’une usine pétrochimique locale. Dispersé dans la nature, le mercure a une incidence directe sur la reproduction des espèces animales et végétales.
Les entreprises minières internationales, elles, ont peu à peu délaissé le mercure au profit du cyanure de sodium (ou acide cyanhydrique) pour fixer l’or dans de gros bassins de décantation durant plusieurs semaines, puis elles rejettent le cyanure directement dans les rivières. En attendant de perdre peu à peu ses pouvoirs dévastateurs, le cyanure tue tout ce qui est vivant, sur la terre comme dans l’eau (il est très soluble dans l’eau). Et comme les quantités utilisées sont énormes, les dégâts sur la santé et les écosystèmes le sont tout autant. Sous l’effet conjugué de la bioaccumulation, un processus de bioamplification se met en œuvre, attaquant l’ensemble de la chaîne alimentaire jusqu’à l’homme.

Repères: L’expédition humanitaire et scientifique Les Enfants de l’Amazone est organisée bénévolement par Incaguide Voyage. Les personnes intéressées peuvent prendre part à cette expédition à des fins touristiques. Info: www.enfamazone.org
L’auberge de trekkeurs Tradición Colca est un bon point de départ pour visiter la région du Colca. Info: www.tradicioncolca.com
On y organise également des treks un peu partout au pays, ainsi que des excursions de rafting ou de vélo de montagne. Info: www.incaguidevoyage.com